Pour la seconde fois, en 1970, Honda récompensait ses
concessionnaires avec un voyage de 11 jours pour visiter les usines au Japon ;
notre inspecteur commercial nous dit
qu’il veillerait à ce que l’on soit du voyage, il savait que nous devions être
du précédent mais il y a eu intrigue et un autre est parti à notre place
!!!!
Nous avons devancé un peu les ventes, le stock était plus
important que d’habitude ! Mais un coup de téléphone nous a averti que nous
avions gagné .
Mon père a décidé mon départ car il estimait fatigant pour
lui et il me dit que ce serait peut-être l’unique fois ou il y aurait cette
occasion et ce serait sans doute plus efficace pour l’avenir
commercialement.
Je me suis retrouvé un matin d’octobre à Orly pour monter
dans un Boeing 707 voyage de 17/18 heures, je me retrouve assis à côté de Jean
Murit lui vers le hublot, il me dit : tu est qui toi ? Je lui dit : Rémondin de l’Allier, il me
répond : tu es le fils du boiteux ? Oui c’est moi, Tu sais j’aime bien ton
père, il voit mon appareil de photo : tu es jeune passe donc vers le hublot, il
était interdit de photographier au-dessus de l’URSS, alors il surveillait les
hôtesses ou stewards pour que je puisse le faire .
L’avion faisait escale à Moscou-Cheremetièvo, nous étions
tous en extase devant la dextérité avec laquelle les caissières maniaient les
bouliers pour compter, beaucoup plus rapide que nos calculatrices de l’époque
et peut que celles de maintenant !
__Arrivée mercredi 21 octobre__ à 10 h à Tokyo, très bel
accueil, on prend le bus pour le palace Hôtel, sortant de l’aéroport je vois un
train monorail (photo) surprise car l’ingénieur Bertin avait fait des essais
chez nous mais il n’a pas été suivi et le Japon l’a réalisé ! tout était prévu
le fournisseur officiel de Honda en appareils photos et caméras était à pieds
d’œuvre pour prendre les commandes, quelques collègues s’étant aperçu que
j’avais pris pas mal de photo dans l’avion me demandaient conseils pour leurs
achats, je ne pouvais pas faire les miens ! J’ai passé le dernier mais tous
étaient sympa pour m’attendre au repas.
Avant de partir discussion
avec mon photographe préféré René Puyet de Varennes/allier pour
sélectionner l’engin que je ramènerais, mon appareil photo était un FOCA SPORT
, appareil léger de mécanique (il m'arrivait au cours d'un voyage d'acheter un
journal de l'étendre au sol pour démonter le FOCA qui s'était bloqué, redresser
des languettes, remonter) avec un objectif Angénieux une marque Française de
haute qualité qui équipait l’URSS pour ses satellites, une petite liste de 3
modèles c’était faite, le moins cher le Minolta SRT101 comme celui du
photographe ensuite 2 Nikon soit le Nikkormat que je connaissais le papa d’un
ami en avait un ou plus cher le Nikon FTN (la différence le prisme pouvait être
enlevé) je suis revenu avec le Nikomat et 2 objectifs un 35mm et un 135mm . Je
n’ai pas fait d’erreur en écrivant « NIKOMAT » c’est l'appellation au japon . Dédouané il revenait à 1500 fr, en
France, l’ensemble c’était 3500 fr , je n’aurais jamais pu me le payer.
J'attends l'ascenseur, il y avait un européen qui jouait
avec sa clé de chambre, pendant un instant où je lui tourne le dos il échappe
sa clé, il lâche un "merde" je me retourne , il dit: ce n'est pas
possible je suis à Tokyo je lâche un juron et il y a un Français à côté de moi
! C'était un parisien .
Jeudi 22 octobre
Visite de l’exposition des produits
Honda à Ikebukuro, ensuite déjeuné à ASAKA TECH parc de jeux enfants animés par
les moteurs Honda puis direction SAYAMA pour la visite de l’usine ou sont
fabriqué les autos HONDA Z .
Vendredi 23 octobre
Nous prenons la direction de Hamamatsu
avec leur TGV, le « Tokaïdo Shinkansen » nous n’avions pas encore le nôtre,
nous roulions depuis ½ heure et des collègues disent : alors, il l’a fait sa
pointe de vitesse ? Je leurs réponds : depuis un moment je fais des calculs par
rapport aux poteaux que je vois au loin et j’arrive à une vitesse de 215/220
km/h ; ils décident d’aller boire au bar, un revient en nous disant : il y a un
compteur et on est à 220 !
Un arrêt à la gare c’est 10 secondes, donc on nous
avait dit de se préparer, je regarde ma montre, le train s’arrête les portes
s’ouvrent on sort tous, on attends, j’entends une voix qui dit : alors il repart ? il nous
avait fallu 3 secondes pour tous sortir ! Personne n’est assis à l’envers du
sens de marche, au terminus un employé passe les dossiers articulés avant
arrière de l’autre côté c’est très rapide .
Nous avons été surpris que les quais soient de plan pieds
avec le train, nous avons compris l’utilité avec les 10 secondes d’arrêt et
peut-être qu’ils avaient déjà pensé aux handicapés EUX !
Nous étions un peu fatigué, on le constate à mon visage dans
le TRAIN, il faut penser que nous avons additionné décalage horaire, cadence
effrénée entre levé tôt, couché tard, visites etc .
Nous avons passé près du mont FUJI .
Usine d’HAMAMATSU que nous visitons, comme à chaque fois
photo à l’entrée, réunion avec des responsables et techniciens qui répondent à
nos questions, nous avons à disposition des boissons et serviettes
rafraîchissantes .
Je suis passionné par les visites je fini toujours bon
dernier, mais on m’attend !
Ce soir nous couchons au « Nagoya Castel Hotel » dans le
hall un poisson en perles
J’ai photographié une mariée avec l’aide de mon collègue adroit pour la négociation
__Samedi 24 octobre__ au matin nous prenons le train pour Shiroko en direction de Suzuka,
nous déjeunerons au circuit ou quelques motos tournaient en essais . Petite
visite du parc d’attraction, je ne pouvais pas ne pas photographier le panneau
de bienvenue, le Japonais n'est pas évident à écrire pour un Français mais sans
doute que l'inverse est est réel
Visite de l’usine de Suzuka à l’entrée une photo d’un
bonzaï, rare chez nous en 70, et John Surtees avec la formule 1 RA300.
Visite très intéressante ou j’ai vu la fabrication de
beaucoup de pièces comme les ACT, tambours de freins autos, contrôle des
pièces, montage des moteurs, emboutissage cadres portes etc d’autos, traitement
des carrosseries, peintures, montage autos et motos et essais sur banc ou
circuit pour sans doute celles qui présentait un problème et était revues en
atelier en fin de chaîne ; plus on avançait plus je traînais !
Chez Honda en 70 il y avait des salles ou les ouvriers
pouvaient se reposer un moment, se désaltérer, ils ne donnaient pas
l’impression d’être dans une galère.
Construction d’une maison traditionnelle , bois, papier,
Dimanche 25 octobre
Le matin un concessionnaire Honda
exposait devant l’hôtel, aucun rapport avec nous, les clés étaient sur les
motos, les concessionnaires allemands ne ce sont pas gêné pour partir faire un
tour avec ! Les responsables Honda ont été obligés de s’expliquer avec
l’exposant !!!!
Les cars nous attendaient, déjà monté avec mon collègue de
Draguigan ( nous étions les deux plus jeunes et Honda nous avais placés
ensemble pour les chambres) nous sommes surpris par plusieurs allemands qui
désirais notre car, les bagages de chacun étaient chargés, on ne comprenait pas
leurs raisons mais ils étaient décidés, nous étions en haut des marches à
l’entrée du car, voyant qu’ils allaient forcer le passage nous avons tombé les
vestes, montré les poings et fait comprendre qu’on ne se laisserait pas faire,
ils ont fait demi-tour !
Le voyage précédent les concessionnaires Français Belges,
Hollandais, Allemands étaient dans le même avions, au retour les Allemands s’en
étaient pris aux Français et une bagarre avait eu lieu pendant le vol, pour
cette raison nous étions seuls aller et retour !
Nous partons en direction de NARA via Kashikojima, Toba,
Ujiyamada, Yamatoyagi, après Toba et Ise ( nom fréquent dans les mots
fléchés)
A midi nous déjeunons sur un bateau dans la baie d’Ago (
Non, ce n'est pas en l'honneur de Giacomo Agostini !!!)
Nous verrons les pêcheuses de perles à la baie d’ISE et le
grand temple shintoïste
En suite nous nous visitons l’ile des perles ou Mikimoto
a mis au point la culture des huîtres perlières, il y a sa statue et nous
assistons au procédé qui consiste à insérer un petit morceau de nacre dans
l’huître qui réagit face à cette impureté et de la nacre est sécrétée afin de
la recouvrir ;
Pour assister à la démonstration nous étions assis sur des
chaises pliantes posée sur une estrade en bois d’environ 20 cm, une grande
tenture accrochée au plafond délimitait le lieu, un Belge énorme s’installe au
dernier rang, il s'assoit sur 2 chaises! un peu brutalement les chaise
reculent, les pieds arrières dépassent le bord de l’estrade, il perd
l’équilibre tombe en arrière, essaye de se retenir par la tenture, il l'arrache
en s’étalant sur le dos et les chaises, la tenture le recouvrant, on se
précipite avec mon collègue, la situation étant comique le fou rire nous prend,
on retire la tenture, en essayant de le tirer pour le relever on lui demande si
il n’avait pas de mal tout en riant! Mais vu son poids on ne pouvait rien faire
!!! Heureusement d’autres collègues sont arrivés.
Ce soir trajet en autocar pour NARA, nous coucherons au Nara
Hôtel , ancien château en bois
Lundi 26 octobre : visite de la ville en autocar, du
parc aux cerfs,
Le temple shintoïste de Kasuga
Le temple Daibutsu ( grande statue de Bouddha) Une
particularité dans ce temple impressionnant construit en bois, un des pilier de
soutien à l’intérieur d’un diamètre important, sans doute plus de 1m50 , est
creusé à sa base et la coutume est de passer dans ce trou poli par le passage des
gens pendant plus de 4 siècles, j’ai tenté et grâce à ma taille, aux alentours
de 56 Kg à l’époque, j’ai traversé avec une vitesse surprenante, j’ai eu
l’impression d’être aspiré ! Quelqu'un de corpulent semblant d'être dans
l'impossibilité de passer traverse sans problème grâce à ce poli , certain on
tendance à attribuer cette faculté à des forces supérieures
J'ai estimé amusant de cadrer pour donner l'impression que
le collègue est dans la poubelle ! ( pas de trucage avec une logiciel
d'aujourd'hui)
Nous Reprenons l’autocar en direction de Kyoto, visite du
temple Fushimi Inari .
Nuit au Miyako Hotel
Mardi 27 octobre
Visite de la ville, de l’ancien palais impérial et du temple
d’or, un peu déçu car avec les années l'or était terne, moins brillant que sur
les cartes postales, il a été refait depuis,
Les petite papiers sont appelés « omikuji » ils prédisent
l'avenir, un vœu ou souhait de quelqu'un ... Mais si le présage est mauvais, il
est de coutume de le plier et de l'accrocher aux branches d'un pin dans
l’enceinte d’un temple.
Repas de midi dans un restaurant chinois avec baguettes
table ronde et grand plateau central sur
pivot, manger avec les baguettes c’est un calvaire mais avec un peu
d’imagination on règle le problème, n’ayant pas complètement vidé mon
porte-monnaie avant le départ je fouille dedans et trouve un petit ressort, je
roule un axe avec un morceau de papier, le ressort maintenant le haut des 2
baguettes et me voilà muni d’une pince très pratique, mes collègues rigolent,
les serveurs me montre du doigt et tous les employés défilent !!! La viande
était bonne mais par jeu, avec mon collègue, on dit aux autres c'est du chien,
ils étaient écœurés et ne voulaient plus se servir !
L’après-midi encore visite de temple, avant de partir Honda
nous avait recommandé d’amener beaucoup de chaussettes vu le nombre de visite
de temples mais curieusement nous avons peu posé nos chaussures ; ensuite une
soierie où dans les bassins extérieurs il y avait d’énormes carpes
multicolores
__Mercredi 28 octobre__
L’autocar pour la gare de KYOTO afin de prendre le super
express Kodama 394 pour Atami et le « New Fujiya Hotel
L’après midi direction Hakone en passant par Jukkokutoge (
le passage des 10 provinces) le lac de Hakone et Owakudani (le grand enfer)
Un funiculaire permet d’avoir un joli point vue,
Tous on fait tourner les caméras,
Quel était le sujet de leurs intérêt ? Une Geisha ? Soichiro
Honda ? Un 250 6 cylindres ? Rien de
tout ça, simplement un virtuose de l'appeau, il imitait même des oiseaux qu'on
ne connaissait pas !
Des collègues ont succombé à la tentation, peut-être dans
l'idée futur d'enchanter le client .
Petite balade en bateau sur le lac Hakone
Le soir arrivée Kowaki Hotel,
Nous dînerons à la japonaise assis en tailleur sur des
chaises sans pieds !!! Habillé d’un Kimono, soirée animée par des Geishas avec
quelques jeux sympas
Nous coucherons sur une natte, heureusement agrémentée d’un
petit matelas .
Jeudi 29 octobre
Je suis compliqué avec la nourriture, je mange peu et ne
supporte pas certains aliments en particulier les poissons, crustacés, en fin
tout ce qui sort de l’eau sauf les baigneuses ! Aujourd’hui quand je pars dans
un autre pays je prends mes précautions en emmenant des biscuits, au japon ça
n’a pas été facile, beaucoup de poissons, donc je mangeais un maximum le matin
c’était plus facile des collègues ne prenaient pas les petits pains, le peu de
beurre, le peu de café, le peu de lait, je le récupérais pour me faire un petit
déjeuner copieux, je demandais qu'ils remplissent les tasses, je faisais le
geste, rien, j'avais essayé en prenant
leurs poignet de les forcer à remplir les tasses mais difficile ils
résistaient, midi et soir plus difficile d'avoir une nourriture qui me
convenait ; bien que manger ne soit pas mon but, je mange pour vivre et non
vivre pour manger, au bout de quelques jours je « flippais » quand je voyais
midi et le soir arriver, le 8 ème jours nous déjeunons au self service du
Palace Hôtel de Tokyo, agréable surprise il y avait de tout, je garnis
l’assiette, jambon, saucisson, steak, frites etc , les collègues me disaient :
on ne savait pas que tu savais manger !!!! Le soir dans le restaurant au sommet
du même hôtel il y avait écrit Charollais
au menu, ils me disent : tu vas nous dire si c’est du vrai ! Il était
excellent, très tendre, avec le recul sans doute du bœuf de Kobé.
Les serveurs Japonais sont très strictes avec la règle,
pendant l'attente du service nous discutions et machinalement je déplaçais mes
couverts, le serveur me les remettait à leurs place, mais sans m'en rendre
compte je recommençais, à la 4 ou 5 fois il m'a fixé d'un regard très expressif
sur son taux d'agacement !
Autocar pour la gare de Yumoto (moto même dans les noms !)
nous prenons le rapide Odakyu panoramique pour la gare de SHINJUKU afin de
rentrer sur Tokyo et le Palace Hôtel où nous déjeunons, l’après midi spectacle
au théatre KOKUSAI de la revue
« All Girls revue » semblable au LIDO, il y avait une cascade (de l’eau) sur la
scène.
Vendredi 30 octobre
Visite du salon autos motos de Tokyo à Harumi,
Le japon avait un modèle d’auto que nous n’avons jamais vu
en France, 1300 cm3 arbre à came en tête refroidissement par air,
performante.
L’après midi libre pour visiter Tokyo, le conseil pour
revenir à l’hôtel ? Partir avec des boîte d’allumette du Palace Hotel en donner
une au chauffeur de taxi de cette façon il a l’adresse de l'hôtel
Nous étions surpris par les enseignes lumineuses, à cette
époque nous n’en avions pas autant en France, je me suis amusé à en prendre
quelques unes en photo .
La conduite des automobilistes me faisait penser à un
mélange Allemand Italien, respect du code mais rapide, les pneus couinaient
dans les carrefours !
Un soir, on rentrait à l’hôtel en car, le responsable
japonais du voyage nous donne rendez vous le lendemain à 6 heures, unanimement
sans concertation nous disons non, nous n’en pouvions plus, crevés, morts, le
rythme pour nous montrer le maximum était rude, on proposait 8 h , il disait
non , on a bien insisté il ne nous
croyait pas, il ne connaissait pas assez les Français , le lendemain eux
étaient à 6 heures dans le hall de l’hôtel notre arrivée c’est échelonnée entre
8h et 8h ½ .
Soirée cocktail et dîner dans la salle d’or du palace Hotel
Monsieur Soichiro Honda était présent, il a, je pense? parlé, avec tout le
monde , je tenais un verre de jus de fruit il m’a dit que ce n’étais pas ça que
je me ferai du sang ! C’est quelqu’un qui a pas mal d’humour, je lui ai posé la
question si on reverrait les250 et 350 six cylindres en GP je m’en doutais un
peu il m’a répondu non, comme souvenir
chacun devait dessiner sur assiette à recuire au four, j’avais dessiné Mike
Hailwood bien entendu sur la 6 pattes, Soichiro Honda me l'a signé, le choix du
sujet lui a plus.
Samedi 31 octobre
Le retour
Depuis quelques jours un responsable de Honda France les
harcelaient pour aller au centre de recherche, le voyage d’avant nous avait été
en visite mais prétextant qu’ils ne pouvaient pas tout cacher nous n’y avions
pas droit, nous étions dans le bus poUr
partir à l’aéroport il arrive en courant frappe à ma fenêtre et me dit : ils
ont accepter et je pars que demain, je lui demande de me téléphoner au retour
pour me raconter ce qu’il avait vu.
En 70 le bruit courait qu’une CB 500 quatre cylindres était
en préparation, pendant tout le voyage ils nous ont démenti la rumeur, il m’a
téléphoné quelques jours après pour me raconter, au détour d’un bâtiment il y
avait une dizaine de proto de CB500 ! Il avait demander à voir la 250 6 pattes
de près, son vœux a été exaucé, il a pu s’asseoir dessus, il l’a trouvé toute
petite, il faut dire que lui est assez balaise, un ancien crossman .
Si à l’allée nous avions un Boeing 707 au retour c’était
Douglas DC8, un peu plus bruyant et pas de film.
Nous décollons, passage sur Tokyo, la mer du japon, la
Sibérie avec de jolies couleurs violacées.
En arrivant à Moscou nuages bas, neige, l’avion a tourné
longtemps autour du terrain de Cheremetièvo le temps que les chasses neige
dégage la piste (3/4 d'heure au moins) en roulant je voyais
des hommes debout sur les ailes des avions avec des balais pour enlever la
neige .
Nous avons été superbement reçu, de bouche à oreille il se
disait que ce voyage valait environ
13000 fr 1970, les tarifs ont beaucoup baissés depuis, à titre de comparaison
une CB750 valait a peine 10000 fr, j’avais acheté un fourgon Fiat 238 près de
10000 fr aussi .
La courtoisie, la politesse des japonais m’avait fait
naître une réflexion : la politesse peut-être la forme la plus élevées de
l’hypocrisie ! Comme partout il ne faut pas généraliser et d’après ce que j’ai
ressenti, ce que j’ai lu aussi, je n'ai pas le sentiment que Monsieur Soichiro
Honda était de cette veine .-
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